Pour la fin de l’année, une aide supplémentaire pour la rénovation énergétique des bâtiments - 29/10/2021

L’actualité immobilière de l’année 2021 est principalement centrée sur la problématique de l’impact environnemental des bâtiments. En effet, fort de ses engagements en matière de protection du climat, l’État français, qui est régulièrement condamné pour ses manquements en la matière, s’est fixé pour objectif de lancer un grand chantier de rénovation énergétique en France.

Dans sa ligne de mire : les quelque 5 millions de passoires énergétiques qui d’une part coûtent trop cher aux ménages et d’autre part, sont une immense source de pollution atmosphérique. La réforme du Diagnostic de Performance énergétique, l’adoption et promulgation de la loi Climat et Résilience ou encore augmentation de 2 milliards d’euros pour le dispositif de prime de rénovation énergétique, sont autant de signes qui vont dans le même sens : les propriétaires immobiliers sont largement encouragés à entreprendre des travaux de rénovation énergétique et l’État est en mesure de les accompagner selon leurs niveaux de revenus.

Mais voilà, même si MaPrimeRénov’ connaît un succès énorme auprès des particuliers, le dispositif ne résout pas tout. D’une part, le montant des travaux de rénovation peut s’élever de 50 000 à 70 000 euros, ce qui est bien élevé quand on pour les foyers modestes, et d’autre part, la majorité des propriétaires des passoires énergétiques est âgé de 60 ans ou plus. Entre l’existence de faibles revenus et l’âge avancé, les personnes concernées sont bien en peine d’obtenir les crédits immobiliers qui leur permettraient de financer leurs travaux en totalité. Pour remédier à cela, le gouvernement se prononcera d’ici à la fin de l’année 2021, sur les conditions permettant de bénéficier du prêt avance mutation. D’ores et déjà, la Banque Postale et le Crédit Mutuel ont annoncé leur participation à ce dispositif.